Robert Cottingham

US

Né en 1935 à Brooklyn (New York, USA)
Vit et travaille dans le Connecticut (USA)

Robert Cottingham est l’un des Hyperréalistes de la première génération, avec Chuck Close, Richard Estes et John DeAndrea, exposés tout comme lui dès 1970 à la O.K. Harris Gallery à New York.

Cottingham naît en 1935 à Brooklyn, New York. Il voit naître la société de consommation et la publicité, marqueurs de l’identité nationale et individuelle américaine. Dès son enfance, les visites de Time Square avec son père l’initient à lever le regard sur les enseignes colorées, de plus en plus lumineuses. En 1947, alors qu’il a douze ans et que les téléviseurs commencent à entrer dans de nombreux foyers américains, Cottingham vit son premier choc artistique en découvrant Edward Hopper au Whitney Museum of American Art de New York. Cette rencontre sera déterminante dans son parcours de peintre et ses choix artistiques.

Fasciné par le lettrage et la typographie, dont il saura faire usage dans son œuvre, Robert Cottingham entame sa carrière comme directeur artistique d’une agence publicitaire new-yorkaise.

Muté à Los Angeles, il est marqué par le changement radical d’atmosphère de la Côte Ouest, par les éclairages aux néons démesurés et incessants d’Hollywood ; il commence à peindre chaque jour après le travail. Il se sert de photographies, d’abord comme référence initiale, prises en autodidacte dans la ville ou trouvées dans des journaux et magazines. Cottingham, paysagiste urbain, peint déjà des enseignes lumineuses, des façades et devantures dans le style coloré, structuré et précis qui est encore le sien aujourd’hui.

En 1968, alors que Robert Cottingham concentre l’essentiel de son attention sur les Villas d’Hollywood qu’il dessine et peint, son œuvre fait l’objet de premières expositions personnelles, ce qui le décide à mettre un terme à sa carrière de publicitaire pour se consacrer entièrement à sa pratique artistique.

En 1974-1975, Robert Cottingham remporte une bourse de la National Endowment for the Arts qui lui permet de financer un long périple en bus à travers 26 villes du Nord-Est des États-Unis, voyage durant lequel il multiplie les prises de vue sous tous les angles, à toutes heures de la journée. Ce voyage, parmi d’autres, lui permettra de renouveler régulièrement son fonds d’images photographiques de lieux oubliés de la modernisation.

Au tournant des décennies 1980-1990, Robert Cottingham commence à s’intéresser à un autre motif vernaculaire de la modernité américaine : les trains et les paysages de chemins de fer, qui s’accompagnent d’une palette de couleurs moins fournie que pour les enseignes lumineuses et d’un nouveau souci du rendu des matières. Aux logos de compagnies ferroviaires qui captivent Cottingham pour leur typographie, se succéderont roues, portes, échelles, boulons et chaînes des trains.

Au début des années 2000, tout en continuant à peindre des enseignes lumineuses des années1930 et 1940, le peintre s’intéresse aux machines à écrire anciennes et aux vieux appareils photos, aux pièces mécaniques de machines industrielles, puis aux bouteilles de parfum.

Jusqu’à aujourd’hui, le travail de Cottingham continue d’être inscrit dans la sphère hyperréaliste. Son œuvre a fait l’objet de présentations en nombre partout dans le monde et fait partie des collections des plus grands musées : Guggenheim, MoMa, Whitney Museum, Tate, Metropolitan Museum, notamment.


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