Pour leur quatrième exposition personnelle à la galerie, Peybak écoutent H.P. Lovecraft souffler N’est pas mort ce qui à jamais dort, et dans les ères peut mourir même la Mort (That is not dead which can eternal lie yet with strange aeons even death may die.)*
C’est décidé : Strange Aeons – We will meet you there sera le départ d’un voyage vers une région indéfinie, inconnue, où la pensée s’éteint et le corps s’éveille dans un état incertain, indécis et pourtant statique. Des créatures s’étendent à même le sol de la galerie, comme échouées, évanouies après ce long voyage, jusqu’au lieu où il n’y a rien, rien d’autre qu’un paysage mouvant, vert ou bleu, avec une lueur au lointain.

*Howard Phillips Lovecraft, La Cité sans nom (The Nameless City, 1921).
Lovecraft y évoque pour la première fois le poète fictif arabe Abdul al-Hazred qui aurait rêvé d’une cité enfouie au milieu du désert arabe avant d’écrire ces vers.

(Extrait du communiqué de presse de l’exposition)